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BLABLABLAMIA
27 décembre 2015

DES GARÇONS BIEN ÉLEVÉS - Tony PARSONS

parsons

Ils sont sept. Ils se connaissent depuis vingt ans, tous anciens élèves de la très prestigieuse école de Potter’s Field. Des hommes venus des meilleures familles, riches et privilégiés. Mais quelqu’un a décidé de les égorger, un à un. Quel secret effroyable les lie ? Sur quel mensonge ont-ils construit leur vie ? L’inspecteur Max Wolfe va mener l’enquête, depuis les bas-fonds de Londres jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir. Au péril de sa vie.

Des garçons bien élevés est le premier polar d'une série dont le deuxième opus vient de sortir en Angleterre.
Son titre original est The murder bag, 
soit le nom donné à la toute première version de la valise conçue en 1925 utilisée par la police en arrivant sur des scènes de crime, elle est exposée au Black Museum de Londres dont Tony Parsons nous offre une visite passionnante au cours de l'enquête.
C'est d'ailleurs en m'emmenant dans les coulisses de la police anglaise, avec force détails, sans langue de bois ni de flics stéréotypés, que Tony Parsons m'a attrapée et fait passer un dimanche entier dans ses pages.

Je ne vous dirai pas que tout y est parfait, car malgré le côté "page-turner" j'avoue avoir ressenti un léger essoufflement, la vision de la femme n'y est pas toujours très valorisante, et l'intrigue tient dans un mouchoir de poche... MAIS Max Wolfe, le héro, papa solo
(dont le quotidien est manifestement basé sur l'expérience personnelle de l'auteur), est attachant, et au-delà de l'enquête, beaucoup de sujets importants, voire tabous, sont intelligemment abordés. 
Je n'en dirai pas beaucoup plus pour ne pas trop en dévoiler, mais Tony Parsons mixe plutôt bien l'action, la violence/les scènes macabres/les techniques d'enquêtes et les secrets, à l'humour, l'amour paternel, et une certaine réflexion sur l'humain, la lutte des classes et la hiérarchie. 

Enfin, je terminerai en saluant la qualité du travail éditorial des Editions de la Martinière pour cette couv aux multiples sens...

"Dans ses derniers instants, elle pensa à sa famille qui ne la reverrait plus jamais et, au-delà, comme un chemin aperçu brièvement mais jamais emprunté, elle vit très clairement l'époux qu'elle ne rencontrerait jamais, ses enfants qui ne naîtraient pas, la vie heureuse et remplie d'amour qui lui avait été arrachée.
Alors, tandis que son âme s'éteignait, son dernier soupir fut un cri silencieux de colère et de chagrin pour tout ce qu'ils lui avaient volé, la nuit de sa mort."

L'auteur >> Né dans le Comté d’Essex, en Angleterre, Tony Parsons abandonne ses études à l’âge de 16 ans ; les jobs mal payés qu’il enchaîne lui laissent le temps de se consacrer à son seul vrai but : la littérature. C’est à la distillerie Gordon’s qu’il commence à écrire son premier roman. Il en conservera une allergie pour le gin toute sa vie… Devenu journaliste, spécialisé dans le punk rock, il traîne avec les Sex Pistols, enchaîne femmes, drogues et nuits sans sommeil.
Dix ans plus tard, changement de vie : il connaît un immense succès mondial avec Man and Boy (Un homme et son fils, Presses de la cité, 2001), publié dans 39 langues, vendu à plus de deux millions d’exemplaires, lauréat du British Book Award.
En 2014, il publie son premier roman policier, Des garçons bien élevés, qui prend la tête des meilleures ventes à sa sortie. Son second roman mettant en scène Max Wolfe vient de paraître en Angleterre. Il vit aujourd’hui à Londres, dans le quartier chic de Hampstead.

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Commentaires
K
Je n'aime pas du tout la couverture, mais le pitch me tente bien. Pourquoi pas!
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L
C'est une couverture-repoussoir pour moi, si en plus je risque de m'essouffler ... je vais hésiter un peu je crois ;-)
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G
Ton avis positif m'en dit un peu plus sur ce roman que j'ai reçu en SP, merci !!!
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