LADY HUNT - Hélène FRAPPAT
Ouh comme j'en ai entendu parler de ce titre!!!
Les j'aime les j'aime pas, j'hésitais tellement que je n'allais probablement pas le lire.
Et puis il était là, dans la pile de livres du comité de lecture de ma médiathèque le jour où je suis allée ramener un livre de la sélection... je l'ai donc pris...
L'histoire >> Laura Kern est hantée par un rêve. Chaque nuit, elle rêve d'une maison dans la brume, aux fenêtres closes, et d'un portail qui refuse de s'ouvrir. Un jour, confrontée à un phénomène inexplicable, elle se demande si ce n'est pas la malédiction de la famille Kern qui la rattrape. Elle lutte contre l'irrationnel et cherche des explications. Quelle est cette maison, en quoi fait-elle partie de sa vie?
Un "pitch" bien mystérieux...!
Et une lecture qui est restée malheureusement très nébuleuse pour moi...
Je ne peux pas non plus dire que je n'ai pas aimé, car le style d'Hélène Frappat est bon, malgré des répétitions, certainement voulues, qui m'ont un peu pesé...
Cela reste une jolie histoire d'héritage familial/génétique, d'origines, de secrets, d'amour entre deux soeurs, et d'amour tout court.
Un mystère, une tension, une brume sont en permanence présents dans ce roman, mais cela finit par être un peu trop étouffant, vraiment déroutant.
Il y a une ambiance de "psychose"... assez logique en ce qui concerne la peur profonde de la folie, d'être atteinte d'une maladie dégénérative.
Mais je ne me suis pas attachée à Laura, le personnage principal, qui traverse une période d'immenses doutes, de rêves étranges, d'introspection et de recherches.
Voilà, je dois admettre que je suis passée un peu à côté de ce personnage et ceux qui gravitent autour d'elle.
Mais, attention, il y a un vrai travail et des qualités indéniables dans ce roman!
il y a une véritable ambiance entre réalisme et fantastique/onirique, des passages très poétiques, et des réflexions fortes sur les racines, la filiation, la transmission, les pressentiments et l'inconscient.
Et la mise en lumière (toujours "bénéfique", et nécessaire) d'une maladie orpheline, ses symptômes, et ses (graves et douloureuses) conséquences, ici la Chorée de Huntington.
"Le dimanche, en fin d’après-midi, personne n’est sûr d’atteindre la nuit. Des particules de nuit recouvrent lentement votre journée de cendres. La cendre ternit l’éclat des lampes. Vous contemplez votre vie comme un passant observe des inconnus derrière une fenêtre. Votre vie soudain étrangère à vos yeux."
Livre lu dans le cadre du comité de lecture de la médiathèque de Saint Quentin en Yvelines.