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BLABLABLAMIA
2 août 2013

LES GRIMACES - Jennifer MURZEAU

Grimaces

J'ai rencontré Jennifer Murzeau au cours d'une soirée et la façon dont elle parlait de l'écriture m'a donné envie de découvrir son roman Les Grimaces. 

D'autant que le monde des médias, dans lequel se déroule en partie ce roman, ça me parle (y travaillant), et que j'étais intriguée...

Mais ce n'est pas que le monde des médias qui est ici pointé du doigt mais le monde de l'entreprise en général, sa cruauté, son indifférence, la solitude que l'on ressent dans ce microcosme tel une meute de loups avec ses forts ses faibles, ses injustices, ces postes si difficiles à modifier une fois les rôles distribués.
Une distribution faite au mérite...? Au physique...? Au piston...? Au culot...?
Certains rôles ne seraient ils pas de véritables malentendus?

Les ficelles de l'entreprises avec lesquelles jouent certains personnages pour garder leur place, sont elles les bonnes? Cette navigation en eau trouble ne peut elle pas qu'entraîner un fatal burn-out (y compris lorsqu'elles sont à votre avantage)?
Les Grimaces, ces sourires crispés que l'on vous fait en vous croisant dans les couloirs (qui m'ont un peu fait penser aux "claquettes" du Diable s'Habille en Prada), ces images que l'on reflète en renonçant parfois à être soi même, ces humiliations quotidiennes, peut-on s'en protéger avant la haine et le point de non retour?

Une description âpre, parfois drôle et surtout réaliste, de la violence du regard des autres, du paraître, du harcèlement masqué, du mépris et l'inhumain "pousse-toi-que-je-m'y-mette", exacerbés par ces temps de crise et par le monde des médias, tellement dans la représentation permanente.

J'attends le second roman de Jennifer Murzeau (journaliste de son autre métier) avec curiosité!

«Angelina était le genre de personnes, fort rares au demeurant, capable d’endurer une douche pestilentielle afin d’être agréable à un interlocuteur dont elle n’avait strictement rien à faire. Voilà quel était le drame de cette jeune fille petite, grassouillette et sans éclat : elle était gentille. Et le monde pas.»

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Commentaires
A
Tiens tiens les medias! et l'entreprise! il me le faut.
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P
Cet extrait me donne envie. Je vais le demander à ma bibliothèque ou aller voir mon libraire. Merci!
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